Sujet: Re: Time to play || Libre a tous Sam 1 Juin - 20:48
TIME TO PLAY
C'est aujourd'hui le grand événement. Tout le monde dans les rues de Blackwood city ne parlaient que de ça depuis des mois. Deux sortes de personnes se distinguaient : ceux qui étaient pour, et ceux qui étaient contre. Chaque lieu devenait un endroit de débat : « C'est ignoble d’inciter des Hommes à se tuer pour un jeu ! » s’époumona un pauvre vieux affalé sur un tabouret miteux, rongé par les rats, dans un bar tout aussi miteux de la ville. Quelques collègues poivrots autour du comptoir le contredisaient : « En quoi c'est mal de s'amuser ? ». Rebacca, se trouvant à côté, un verre vide à la main, n'avait pu passer à côté de tout ça. C'est pourquoi, cette femme d'une trentaine d'année, curieuse, avait décidé de se rendre à la grande place ce jour là. L'endroit où il fallait absolument être. On promettait un show comme il n'existait plus depuis de nombreuses années. Les ancêtres parlaient du retour aux sources des shows bien connus de Américains. Elle lança deux pièces au barman, se rhabilla de sa veste en cuir noir, ce qui lui moulait d'une façon agréable le corps, avec ses formes féminines encore bien conservées.
Dehors, des familles entières gambadaient dans les rues, de larges sourires s'affichaient sur les visages. Il était devenu rare de voir un événement populeux, ravir autant de personnes. Elle s'étonna même de voir des enfants pas plus âgés de 10 ans accompagnant leurs parents, se rendaient-ils compte de ce qui les attendaient ? Que ce n'était pas adaptés aux gosses ? Elle avait envie de giflés ces mères et pères inconscients du spectacle qu'ils allaient faire subir à des pauvres êtres innocents. Qui ont eu la chance d'échapper à la vie qui n'est que survie, de ne pas voir leurs proches succomber au virus.
Elle ne s'attendait pas à voir autant de monde présent, comme si toute la ville était réuni sur cette place. Il lui était quasi impossible de se rapprocher de la scène. Elle devait se glisser, zigzaguer entre les fesses, bras, ventre, de tous ce beau monde. Jamais, elle n'avait était aussi proche des habitants de Blackwood. C'est en arrivant au milieu de la place, qu'une musique retentie des nombreuses enceintes prévues pour cet effet, elle s’arrêta, pour contempler la scène à quelques mètres d'elle. Ainsi, elle pu enfin découvrir l'homme qui avait tant fait parler de lui, il sortait de sous la scène, le visage vaniteux, fier de de ce que l’événement avait pu susciter comme réaction, engouement et comme ampleur incroyable. Il était sur son trente et un, bougeait sa main au rythme de la musique. Les gens, fou, hurlaient de joies, applaudissaient avec exagération, criaient le nom de Tyrell Dinxley. Cet homme avait réussi sa vie, avait su profité du malheur qui s’abattait sur les humains. Rebecca admirait son culot. C'était le lancement officiel du jeu.
" BIENVENUE POUR THE OUTSIDER GAME !!!! "
C'est en voyant toute cette mis-en-scène, ce type, qu'elle eu une révélation. Elle devait absolument faire partie des participants !
Tyrell J. Dinxley
Messages : 32 Date d'inscription : 20/05/2013
Sujet: Re: Time to play || Libre a tous Dim 2 Juin - 20:42
TIME TO PLAY
Abraham N. Lurs
Messages : 16 Date d'inscription : 02/06/2013
Sujet: Re: Time to play || Libre a tous Mar 4 Juin - 13:11
"Maintenant tout repose sur toi mon grand" C'était le cas, ce geôlier n'avait pas tort, tout reposait sur moi maintenant. Ma libération, le show, c'était à moi de m'occuper de ça. J'étais impatient que cela commence, je pourrai tué impunément et en toute légalité, de quoi ravir mes instincts meurtriers. Pour moi c'était parfait, le seul truc qui me gênait été de devoir servir ensuite le gouvernement, le même qui m'a jeté ici et condamné à mort. C'est pour cela que je n'oubliais pas mon objectif: sortir d'ici vivant, gagner la confiance de tous et buter tout ces petits fils de pute pour ensuite mener la vie que je veux. Cela pouvait sembler bien naïf et peut réfléchit mais en regardant bien je n'ai plus rien à perdre, ils m'ont déjà condamné à mort une fois et j'étais prêt à mourir. Cette histoire de jeu n'est pour moi juste qu'un amusement, rien de plus.
Bizarrement depuis le dîner je me sentais de plus en plus fatigué, je sentais mes forces me quitter peu à peu. Je ne sais pourquoi mais ils m'ont drogué par le biais de la bouffe. Je ne distinguais maintenant que de vagues formes floues, des ombres plutôt, des ombres difformes. J'entendis les grilles s'ouvrirent et mon corps se faire soulever par des hommes. Puis le noir.
Quand je repris mes esprits j'entendis une voix masculine lointaine qui semblait s'adressée à moi. Je ne comprenais pas ce qu'il me disait mais plus je reprenais mes esprits et plus j'arrivais à distinguer quelques mots. Les ombres reprenaient des formes normales et mes sens revenaient peu à peu. La première chose qui me frappa c'était ces chaînes. Attaché par les bras et le cou, je ne comprenais pas ce qui se passé. Avaient-ils décider de me tuer quand même? Je ne le savais pas mais une chose était sur, je n'allais pas rester ici. Je commençais à me débattre, tentant de briser les chaînes qui me bloquaient. Je n'y arrivais pas. Je ne pouvais rien faire que d'écouter cet homme me parler:
"Ecoute moi bien l'animal... T'as intérêt a leur offrir ce qu'ils veulent ou je donne pas cher de ta peau t'as compris ?"
Je reconnaissais sa voix, c'était cette raclure de Tyrell. Le premier sur ma liste des types à descendre une fois sortit de ce merdier. Je le voyais se balader de droite à gauche de la salle, ne pouvant s'arrêter comme une enfant impatient. Oui... Impatient que la tuerie commence, impatient que la foule l'acclame. Ayant retrouvé mes forces, je me redressa et lui dis d'un ton sec:
"L'animal prendra un malin plaisir à te déchiqueter si tu le cherches trop Tyrell."
Ce dernier s'arrêta net, comme outré par mes paroles. Il est vrai qu'il n'est pas bon de menacer Tyrell, arrogant comme il est, il risque de s'emporter bien vite. Ce fut le cas, il se tourna vers moi et me mis un coup de poing qui me plia en deux. Il se pencha vers moi et me chuchota à l'oreille:
"La prochaine fois que t'ouvre ta gueule d'animal de la sorte... Tu signes ton arrêt de mort. Capiché ?"
Il se redressa et sortit de la salle. Des hommes armés s'approchèrent de moi et vérifièrent si mes chaînes étaient bien accrochées. Je me doutais alors que d'une manière ou d'une autre je serais une pièce maîtresse pour Tyrell. Arprès plusieurs minutes d'attentes, je sentis le sol bouger. Je commençais à m'élever grâce à un ascenseur. J'entendais la foule hurler et cette ordure de Tyrell beugler dans le micro mon nom. Je me retrouvais à l'intérieur d'une cage enflammée. On avait beau dire ce que l'on veut, Tyrell savait très bien ce qui était spectaculaire. Il s'approcha de moi et frappa les barreaux avec une matraque avant de la jeter vers moi. J'avais tout de suite compris ce qu'il voulait: que je tue pour un avant-goût.
Alors qu'il continuait de faire son show, je me préparais à affronter un autre homme, tout du moins un autre être humain. Quand il eu terminé de jacasser dans le micro, je vis s'élever autour de moi plusieurs plateformes avec plusieurs hommes. Non, pas plusieurs hommes, mais des infectés. C'est alors que je sentis un nœud dans l'estomac. Etait-ce la peur ou alors était-ce un sentiment d'excitation au vue de la prochaine boucherie. Sans me faire attendre je ramassai la matraque et observa mes adversaires. Ils étaient huit, un chiffre porte bonheur en Chine mais je ne sais pourquoi cela ne me disais rien qui vaille. Je sentais qu'il y avait un piège. Après quelques secondes de préparations, j'entendis la voix arrogante de Tyrell beugler:
"Lachez les.."
Les chaînes des infectés se détachèrent. Ils avancèrent tous vers moi, me faisant reculer. L'un d'eux commença à sprinter vers moi. Une fois qu'il fut arrivé à ma portée de bras, je lui éclata la tempe d'un coup de matraque, le faisant tomber sur le sol. Je ne le laissa pas se redresser et me jeta sur lui, le ruant de coups sur le visage. Une fois ses grognements disparus je me tourna vers les autres. L'une de ces créatures restait à l'écart, comme observant la situation avant de se lancer. Peu importe, j'en avais encore six devant moi prêts à vouloir me dévorer. Je me mis debout et vis deux infectés se ruer sur moi. J'esquiva le premier et mis un coup de coude dans le venter de l'autre qui n'avait pas l'air de broncher. Je me retrouvais alors dans une situation délicate. J'aggripa l'infecté le plus proche de moi par les vêtements et le jeta contre son compère que j'avais esquivé. Pour le moment ces deux là ne me posaient plus de problèmes. Il fallait maintenant que ce soit moi qui passe à l'offensive sinon je n'aurais pas donné cher de ma peau.
Je couru vers l'infecté le plus proche de moi, un gros qui se baladait sans trop savoir où aller. Je le plaqua au sol de toutes mes forces et enfonça frénétiquement la matraque dans sa boîte crânienne qui vola en éclat après quelques coups. Même si la plupart d'entre eux étaient lents, ils étaient tout de même en surnombre. C'est alors que je me rappelai de ce gardien pas trop loin de moi, armé avec un fusil à pompe. Sans me faire attendre, je le cherchais du regard. Je le vis, à côté des barreaux de la cage qui riait jusqu'aux éclats. Je sprintais alors vers le gardien qui avait un air étonné et se mit en joue. Je ne lui laissa pas le temps de tirer et l’assomma avec la matraque. J'entendis Tyrell me gueuler dessus, mais j'en avais rien à faire. Je pris l'arme du gardien et fis feu sur toutes ses saloperies. Elles furent toutes tuées, sauf une. L'infecté qui restait derrière les autre était encore debout. Malheureusement pour moi, plus de munition dans mon arme. Je serra fort la matraque et couru vers le dernier survivant, si on peut l'appeler comme ça. A ma grande surprise, il me plaqua au sol et c'est alors que je compris: c'était un Asgme et j'allais pas m'en débarrasser aussi facilement. Plus ça allait et plus son visage s'approchait du mien, me lancer sentier son allène putride. C'était ici un combat de force et malheureusement depuis que avoir été jeté en prison, les miennes avaient presque disparues.
Il fallait absolument que je fasse quelque chose sinon je signais mon arrêt de mort. La peur se faisait de plus en plus pesante, elle m'écrasait même. Il fallait absolument que je fasse passer par mon côté. Je ne me souviens plus de comment ça c'est passer mais d'une manière ou d'une autre je m'en suis sortis vivant. Je n'avais plus d'arme, mais contre un Asgme, la matraque n'aurait pas été utile. C'est alors que je vis mes chaînes. Je les prirent et attendis que l'Asgme vienne à moi. Quand il fut arrivé à mon niveau, je me baissa et le pris par les jambes, le faisant passer par dessus ma tête. Une fois au sol, je ne lui laissa pas le temps de se relever et fis un tour autour de son coup avec mes chaînes. Je serrais de plus en plus, l'immobilisant. Plus je forçais et plus j’entendais sa nuque se briser. Une fois le dernier os brisé, je fis un dernier coup sec qui lui arracha grossièrement la tête qui tomba nette sur le sol.
Le combat était en fin terminé. Je ne sais comment j'ai pu m'en sortir, mais j'étais vivant. Les cris de la foule scandaient le nom de Tyrell qui souriait et riait tel un enfant. Je ramassa alors la tête du Asgme et l'observa. Ce n'était qu'un adolescent qui rêvait sans doute d'un monde meilleur. Mais ici, il n'y a pas de monde meilleur, les pays des contes de fées n'existe plus. Ici c'est la mort qui nous attend tous. Je lui arracha l'oreille gauche que je mis dans ma poche. Une sorte de trophée puis je me mis en marche vers Tyrell, la tête pendante dans ma main gauche. J'avais à peine fais trois pas que des gardiens de sécurité m'entouraient déjà. Tyrell se tourna alors vers moi. J'avais envie de buter ce connard mais je voulais le faire selon mon plan. Je lui jeta alors la tête à ses pieds et dis avant que les gardes me jetent hors de scène:
Sujet: Re: Time to play || Libre a tous Mer 5 Juin - 16:22
TIME TO PLAY
Evan J. Clayton
Messages : 26 Date d'inscription : 26/05/2013
Sujet: Re: Time to play || Libre a tous Dim 9 Juin - 17:01
C'était le show d'ouverture de The Outsider, le jeu de l'année, du grand spectacle, des morts, du sang. Tout ce que l'Amérique aimait, avant ou après l'épidémie. Certaines choses ne changeaient pas... J'avais la "chance" d'être parmi les participants. Prisonnier politique... J'avais conscience que mes chances dans l'arène n'étaient pas très grandes, mais bon, le nombre de fois où je croyais que j'allais mourir étaient plus grand que le nombre d'infectés que j'avais éliminé, et pourtant, j'étais encore vivant...
J'étais dans une petite cellule, avec vue sur la télé du maton, sans oublier la vue plongeante sur son joli petit derrière de gros porc. Depuis que j'étais dans ce taudis qu'ils appellent prison, j'avais pas dis un mot, si bien que certains détenus était surpris quand ils voyaient que ma cage n'était pas vide... Si bien, aussi, que j'en oubliais que je n'étais pas seul, parfois... Les autres détenus allaient peut-être même m'accompagner dans l'arène, mais je ne les reconnaîtrais même pas si je les voyais... sauf peut-être la jolie fille à côté. Je crois qu'elle aussi était une prisonnière politique, elle avait tenté de tuer cette enflure de Tyrell, le cerveau tordu responsable de ce jeu de merde...
Le maton n'était plus seul, il était avec son double. Ils avaient du bouffer les autres matons pour être aussi gros, et je me demandais quand ils allaient finir par se bouffer entre eux. C'était peut-être une variante du virus. Ils restent humains mais bouffent quand même les autres... Puis ils ont été aux toilettes ensembles, je me demandais lequel allait revenir... Peut-être que l'un d'eux allait revenir avec un peu de blanc au coin des lèvres et l'autre avec le même blanc dans le caleçon... Leur supérieur arriva, les engueula à propos de leur tenue, leur demanda de préparer le reste du show puis parti.
Ils furent assis en un rien de temps et je décidai de rompre mon silence et je m’adressai à la charmante jeune fille, j'allais peut-être entendre le son de sa voix, ça m'aurait fait du bien d'entendre une femme plutôt qu'un gros:
Evan Clayton, prisonnier politique. T'as peut-être entendu parlé de mon groupe, on se faisait appelé "One". On attaquait le gouvernement, comme toi, si je ne me trompe pas...
J'avais tenté de prendre un air amical, mais j'avais perdu l'habitude, donc je n'étais pas vraiment sûr d'avoir réussi... Mais au moins j'avais pas eu l'air agressif... Bien que ma voix fut assez rauque, du fait que je n'avais plus parlé depuis un bout de temps... Mais ça faisait du bien de laisser un son sortir de ma bouche, donc même si elle m'ignorait, comme la plupart des femmes, j'étais content d'avoir parlé...